Les pilotes automatiques, officiellement connus sous le nom de «systèmes de contrôle de vol» et surnommés «George», augmentent considérablement la complexité des opérations aériennes. Les conceptions de pilote automatique peuvent différer selon le fabricant et les pilotes doivent se familiariser avec les détails spécifiques de chaque système. Un pilote automatique correctement programmé sur un drone réduit la charge de travail du pilote, lui permettant de surveiller la trajectoire de vol et d’utiliser la caméra. Les pilotes automatiques ont cependant de nombreuses limitations et le pilote doit comprendre ces limitations avant de voler en auto. Les pilotes qui pilotent leurs drones en utilisant des modes autonomes doivent comprendre le fonctionnement de la programmation avant de céder le contrôle à «George». Ils doivent également être prêts à reprendre immédiatement le contrôle de vol manuel en cas d’échec de programmation. Les pilotes automatiques sur les drones, combinés à la technologie d’évitement d’obstacles, sont si avancés que les pilotes peuvent devenir complaisants. La surutilisation d’un pilote automatique peut entraîner la perte des compétences de vol manuel. Le résultat peut être l’incapacité du pilote à reprendre le contrôle une fois qu’un pilote automatique est déconnecté ou que ses limites sont dépassées.
AVERTISSEMENTS ET LIMITATIONS
Les pilotes automatiques ont de nombreuses limitations et peuvent mal fonctionner lorsque ces limitations sont dépassées. Par exemple, les pilotes automatiques ne fonctionneront pas correctement au-dessus d’une certaine vitesse du vent. Le pilote de drone doit être conscient de toutes les limitations du pilote automatique. Pour assurer un vol en toute sécurité, les pilotes et les pilotes automatiques doivent toujours se compléter. Avant d’utiliser un pilote automatique pour piloter un drone, le pilote doit pouvoir reprendre le contrôle manuel de ce drone en cas de problème. Le pilote doit être compétent pour voler dans des vents plus forts et dans des conditions difficiles telles que la faible luminosité ou la visibilité. Il est essentiel que le pilote comprenne toutes les fonctionnalités autonomes du drone avant d’essayer de les utiliser. Plus important encore, il est crucial de savoir sortir d’un mode de vol autonome et prendre le contrôle manuel du drone en cas d’urgence. Cela devrait être pratiqué souvent jusqu’à ce que cela devienne une seconde nature.
Les modes de pilote automatique peuvent avoir différentes caractéristiques en fonction de leur fabricant. Ces fonctionnalités sont souvent modifiées lorsque de nouvelles mises à jour du micrologiciel sont publiées. Le taux de développement est souvent supérieur à la capacité du fabricant à documenter les changements, faisant de chaque utilisateur un pilote d’essai chaque fois que de nouvelles versions sont installées. Étant donné que l’attention du pilote de drone a tendance à se concentrer sur les données de télémétrie et la liaison descendante vidéo, un observateur visuel doit toujours être utilisé lors d’un vol automatique.
Bien que plusieurs fabricants de drones aient des modes de vol autonomes, cet article explorera les modes les plus courants de l’application DJI Go 4, compatible avec les Phantom 4 et 4 Pro, le Mavic Pro et le DJI Inspire 2. DJI propose actuellement environ un douzaines de «modes de vol intelligents», mais certains d’entre eux ne sont que des améliorations du vol manuel. Les modes entièrement autonomes suivants nécessitent un signal GPS. Le pilote du drone doit avoir un verrou GPS ou les modes autonomes ne fonctionneront pas.
RETOURNER À LA MAISON
Certains pilotes peuvent même ne pas se rendre compte que le retour La fonction to Home est un mode de vol autonome. Il s’agissait du premier mode de vol autonome développé lorsque le GPS a été ajouté aux drones. Si le retour à la maison semble être un mode simple, de nombreuses nouvelles fonctionnalités avancées améliorent désormais sa sécurité opérationnelle. Il est par exemple possible de définir l’altitude à laquelle le drone doit monter avant de rentrer chez lui pour survoler les obstacles. Il existe également des déclencheurs autonomes pour ce mode, comme une batterie faible ou une liaison perdue. Return to Home est le premier mode autonome avec lequel les pilotes de drones devraient se familiariser et s’entraîner à utiliser souvent.
POINT D’INTÉRÊT
Point of Interest est un mode de vol autonome qui commande au drone de tourner autour d’un point spécifique tout en pointant automatiquement la caméra vers une cible prédéterminée. C’est un excellent mode pour montrer tous les côtés d’un objet fixe, tel qu’un bâtiment ou une structure. Le pilote peut ajuster la vitesse du drone lorsqu’il est en mode automatique et se concentrer sur le contrôle des fonctions de la caméra pour améliorer la qualité de tournage.
Lorsque ce mode de vol est activé, le curseur de point d’intérêt initial est affiché sur le côté droit de l’écran. Cela invite le pilote à voler directement au-dessus d’un point prédéterminé. Il n’y a actuellement aucun moyen de définir le point sur la carte, sauf pour y voler et l’enregistrer manuellement. Le pilote doit se rappeler de diriger la caméra vers le bas et, lorsqu’il survole la cible souhaitée, appuyez sur «Enregistrer POI» et passez à l’écran suivant.
Lorsque le point d’intérêt est enregistré, le pilote doit reculer le drone loin de cet emplacement et incliner lentement la caméra vers le haut jusqu’à ce que le rayon de vol soit suffisamment grand pour maintenir l’objet dans le champ de vision pendant la rotation. Les bâtiments rectangulaires ou oblongs sont un peu plus difficiles, et il faudra un peu de pratique pour déterminer le meilleur rayon et l’altitude dans ce mode autonome. Une fois que le pilote a trouvé un rayon et une altitude appropriés, appuyez sur «Appliquer» pour faire tourner le drone autour de l’objet. Le rayon et l’altitude peuvent être ajustés pendant que le drone tourne. La surveillance de la liaison descendante vidéo au début du vol peut aider le pilote à composer le cliché parfait.
Une fois le mode Point d’intérêt activé, le pilote peut utiliser le curseur et régler la vitesse du drone. Alors que la vitesse par défaut est de 2 mph, elle peut être augmentée à environ 5 mph si le drone encercle un grand bâtiment. Si vous augmentez trop la vitesse, le cercle peut devenir oblong ou elliptique. Si la vitesse du vent est trop élevée, cela peut faire voler le drone plus rapidement au portant, ce qui peut rendre le cercle elliptique. Une fonctionnalité intéressante dans ce mode est le bouton de pause. Ce bouton donne au pilote le temps nécessaire pour régler la caméra simplement en interrompant la rotation, puis en la reprenant lorsqu’il est prêt. L’affichage calcule le temps nécessaire pour terminer le cercle, de sorte que la vitesse peut être ajustée en conséquence. Si nécessaire, appuyez sur «Réinitialiser le cap» pour faire pivoter le drone, lui permettant de faire face au centre de l’orbite.
PISTE ACTIVE
Le mode Active Track permet pilote pour suivre une cible en mouvement, comme une personne sur un vélo. Après être entré dans le mode, une boîte peut être dessinée autour de la cible en touchant et en la faisant glisser autour de la cible sur l’écran de l’appareil mobile. Une boîte verte apparaît et, à condition que le contraste avec l’arrière-plan soit suffisant, un signal clignotant «Go» s’affiche. Appuyez sur la case verte pour faire apparaître un cercle avec une paire de crochets autour de ce que le drone reconnaît comme l’objet sélectionné. Le drone suivra cette cible tant qu’elle contraste avec l’arrière-plan. Si les crochets scintillent fréquemment, cela peut indiquer que le drone n’est pas sûr de l’objet et que le suivi peut être perdu. Active Track comprend trois modes: Trace, Profile et Spotlight.
En mode Trace, le drone fait toujours face à la cible. L’utilisateur a la possibilité de sélectionner la vitesse maximale du drone lorsqu’il suit un objet et même de lui ordonner de tourner autour de l’objet tout en le suivant.
Le mode profil commande au drone de maintenir un relèvement et distance de l’objet suivi. Ce mode peut être utilisé pour les prises de vue de profil, les tirs de fuite, les tirs devant la cible ou les tirs qui restent dans une direction lorsque la cible se déplace. Bien que le mode Profil soit utile pour obtenir des prises de vue de profil, il peut également être utilisé pour se balancer et voir l’objet de l’avant, se déplacer sur le côté ou derrière la cible, et avoir généralement plus de contrôle sur le positionnement du drone.
Le mode Spotlight est différent des deux autres modes d’Active Track. L’activation de ce mode verrouille le cap actuel du drone, et tous les mouvements latéraux sont effectués par rapport à ce cap. Avec le cap verrouillé et la caméra se déplaçant automatiquement pour suivre la cible suivie, ce mode est utile pour suivre quelqu’un qui se déplace dans une zone confinée. Si le sujet effectue des acrobaties de motocross, le drone peut suivre le sujet tout au long du parcours sans que le pilote ait à se soucier du suivi de la caméra ou de survoler des personnes non protégées.
SUIVEZ-MOI
Une autre Le mode qui est similaire à Active Track est le mode Follow Me. Ce mode est similaire au mode Profil, mais il est piloté par GPS au lieu d’images visuelles. Dans Follow Me, le drone vole à une distance et à un relèvement constants par rapport à l’objet suivi. Cette distance et ce relèvement sont maintenus par la différence entre le GPS sur le sujet suivi et le GPS à l’intérieur du drone. Follow Me ne fonctionne que si le smartphone ou la tablette contrôlant le drone a un signal GPS. Il y a plusieurs avantages à utiliser le GPS pour suivre un sujet. Le GPS peut être nécessaire, par exemple, pour suivre un sujet trop éloigné pour être reconnu à l’aide d’Active Track. Dans les situations où il y a peu de contraste entre le sujet et l’arrière-plan, Follow Me donne de bien meilleurs résultats que Active Track. Le drone semble suivre le sujet plus précisément et plus facilement en utilisant Follow Me. C’est le cas à des altitudes plus élevées et surtout avec des sujets plus petits. Enfin, le mode Follow Me gère la cible occlusions sans problèmes. Si le sujet est temporairement caché derrière un objet et sort de l’autre côté, Active Track arrête souvent de suivre le sujet, tandis que Follow Me continue à suivre le sujet, à condition que le signal GPS ne soit pas perdu.
WAYPOINTS
En mode Waypoints, le drone est capable d’effectuer un vol entièrement autonome entre des points dans le ciel. En d’autres termes, un itinéraire spécifique dans le ciel peut être suivi, enregistré et repris à plusieurs reprises et avec précision. Pendant que le drone suit le parcours en mode automatique, le pilote peut se concentrer sur la composition du tir. Pour créer un itinéraire dans Waypoints, les pilotes doivent piloter physiquement le drone jusqu’aux emplacements GPS exacts dans le ciel qui seront utilisés comme waypoints. Ces emplacements ne peuvent pas être modifiés ou édités, les pilotes doivent donc s’assurer qu’ils sont exactement les emplacements prévus lors de l’enregistrement de ces points. Par mesure de sécurité, l’application DJI Go 4 limite le mode Waypoints à un rayon de 500 m (0,3 mile) du point d’origine ou à une distance linéaire de 5 km (3 miles).